Antoine Scrive

Rencontre avec Antoine Scrive

Abordons avec Antoine Scrive, dirigeant de la Pépinière Scrive et Gérant de Magerstroemia la révolution des plantes ou comment réinventer son entreprise à l’écoute de leur mélodie. Inspirant !
Iker Aguirre
Co-fondateur de Konxus Media. Dirigeant d’entreprise depuis bientôt 30 ans, il cultive une passion pour le potentiel humain et l’entreprise. Conférencier international, il œuvre pour remettre l’humain au centre de l’entreprise et pour une performance épanouie avec un impact humain, conscient et responsable.

La révolution des plantes, une histoire vraie de basculement.

Accrochez-vous à votre canapé, ceci est une histoire vraie. Celle d’Antoine Scrive, pépiniériste, qui a vécu une révolution de conscience, dont l’impact humain et économique dépasse l’entendement. Et si les plantes nous parlaient ? Une nouvelle compréhension du lien au vivant vous attend…

Tout était une histoire de confiance et de lâcher prise. J'avais la trouille mais je me suis dit que cette peur devait me servir, il fallait qu'elle soit positive. Si la peur est là, bienvenue soit-elle. Avoir peur, c'est normal, puis on fonce, en confiance.

Ce qu’il
faut savoir

Ce qu'il faut savoir

Antoine Scrive est pépiniériste. Suivant la tradition paysanne, il a repris l’exploitation familiale après des études en lycée agricole.

« Mon père et ma mère nous ont apporté une vision de la vie simple et du travail vrai. »

C’est le début de nos échanges et le bon sens paysan s’invite déjà à la conversation. Il nous accompagnera tout le long, dans un partage inattendu de beauté et d’inspiration où les mots et les découvertes ouvriront les portes de nos cœurs et d’une émotion non dissimulée.

« Notre but, c’était de vendre dans les marchés nationaux et internationaux. J’ai écrit ma stratégie, j’ai embauché, j’ai travaillé la qualité et le management puis développé des outils intensifs de production… « 

Les pépinières Scrive étaient une exploitation moderne, appliquant à la lettre les méthodes contemporaines de traitement des cultures.

« Au début, c’était super, nous avions des plantes magnifiques. Sauf qu’un jour, nous avons eu des problèmes phytosanitaires… et ça a duré 3 ans de suite. Nous avions trop de mortalité. Nous étions au pied du mur. Economiquement, nos cultures n’étaient plus viables. »

A ce rythme, nous confie Antoine, ils n’auraient pas pu tenir un an de plus.

« Pour nous, c’était A+B=C, alors on traitait chimiquement comme on nous l’avait appris. Mais un jour, Mathieu, un employé clé est venu me voir et m’a dit: « Antoine, on ne peut pas continuer comme ça. » Soit on faisait quelque chose, soit il nous quittait… Il avait complètement raison. Nous étions au pied du mur et tout ceci n’avait plus de sens. Nous balancions des produits chimiques nocifs, pour nous et encore plus pour nos cultures. Ceci pour des plantes qui, soi-disant, doivent donner du bonheur aux gens? « 

Antoine a touché le fond.

 

 

L’approche conventionnelle de l’agriculture n’avait plus rien à lui apporter. Il s’est alors tourné vers un pépiniériste pas comme les autres, Jean Thoby. Antoine est loin d’imaginer comment allait basculer sa vie, celles de ses équipes et son entreprise.

La méthode de Jean Thoby? Ecouter et travailler avec… La musique des plantes ! Oui, vous avez bien lu. Il existe un différentiel électrique entre les racines et les feuilles. Avec des outils adéquats, il est mesurable et des scientifiques ont prouvé que ce dernier correspond exactement à des notes musicales. Les plantes communiqueraient entre elles, en musique ! Ainsi, les résultats qu’il obtient dépassent l’entendement… et son métier.

« Jean a branché ses appareils sur mes plantes et il n’y avait aucun son qui sortait : « Tu vois, elles sont comme mortes », m’a-t-il dit. Et là, nous avons pris un coup de massue sur la tête. »

Mettez-vous à la place d’Antoine, lui qui a été éduqué à l’école de l’agriculture intensive, forte de ses engrais et de son approche boostée à la productivité. Il voit un bonhomme arriver et lui dire: « On va faire chanter les plantes pour soigner vos culture ». De quoi se poser quelques questions…

Et au bon sens paysan de reprendre le dessus en tant que chemin d’éveil.

« Tout était une histoire de confiance et de lâcher prise. J’avais la trouille mais je me suis dit que cette peur devait me servir, il fallait qu’elle soit positive. Si la peur est là, bienvenue soit-elle. Avoir peur, c’est normal, puis on fonce, en confiance. Il s’est passé quelque chose. Il y a eu une vraie compréhension, une belle écoute. C’était une belle histoire qui commençait. »

 

 

Une histoire qui ne passait pas par la tête, mais par le cœur; une histoire qu’il fallait sentir. Et le bon sens paysan, c’est ça aussi…

Jean Thoby a proposé une solution mélangeant une technologie d’eau dynamisée et informée avec la musique des plantes. Les postulats de départ? Les plantes communiquent et s’harmonisent entre elles. L’information, circulant en musique, leur permet de se structurer. Ce sont des fréquences qui invitent les systèmes de la plante à s’adapter en fonction des besoins. Si une plante est malade, elle manque d’information pour se défendre. On la stimule alors avec une musique de plantes saines et on informe avec ces fréquences l’eau qui servira à l’arroser.

« C’est une nouvelle vision de la plante. C’est une changement de paradigme et on s’est très vite aperçu que ça fonctionnait. »

Notre conversation passe aux indicateurs:

« De 30% de mortalité, la production retombe sous les 1% en quelques semaines. Et fini le recours aux pesticides ! Sacré gain de marge ! C’est alors que j’apprends, de la bouche de Jean Thoby en personne, qu’une très grande marque de parfums de luxe (sinon la plus grande), a multiplié par 3 sa production de fleurs aromatiques en un an grâce à ces méthodes! Assez vite, ça a emmené un boost au sein de l’entreprise. Sans jouer dessus, j’ai compris que cette nouvelle vision du vivant avait fait bouger toute l’équipe. Tout le monde était ébahi. »

 

 

Emu, Antoine nous explique comment Mathieu (un membre de son équipe) a été transformé et il me propose de le rencontrer.

Quel échange ! A son ouverture et à la passion qu’il a pour les plantes se mélange une certaine pudeur au moment de parler ouvertement de son lien à ses cultures. Serait-ce une crainte d’être pris pour un fou? Il passe outre et nous parlons à bâtons rompus du dialogue qu’il entretient avec elles.

« Le matin, j’ai toujours un plan de travail mais quand j’arrive, la première chose que je fais, c’est me connecter aux plantes pour sentir ce dont elles ont besoin et ce sont elles qui me dictent le travail à faire. cela a complètement changé mon métier. Nous sommes tous reliés, il faut juste apprendre à écouter!. »

Et quand je le questionne sur l’impact que ceci a eu sur lui, il répond sans l’ombre d’un doute: « ça a changé ma vie ! »

Antoine reprend:

« Tout ceci m’a apporté une nouvelle vision de la relation aux autres, une autre écoute. Cela m’a emmené à de nouveaux potentiels insoupçonnés. Et tout ça, c’est grâce aux plantes, à la prise de conscience de ce qu’elles sont et du potentiel qu’elles peuvent apporter. »

Une révolution est en marche. A vous maintenant de l’entendre…

 

Points
Clés

Points clés

Antoine Scrive, dirigeant de la pépinière Scrive et gérant de Lagerstroemia nous invite à sortir des sentiers battus:

  • Grâce aux plantes, il a vécu une révolution de conscience
  • Il a su lâcher prise sur son éducation pour s’ouvrir à de nouvelles méthodes et sauver sa production
  • Un vrai changement de paradigme pour lui et ses équipes
  • Il a su accueillir la peur pour la rendre positive

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