Il faut du courage

S’aligner n’est pas simple car rien n’est fait pour nous faciliter la tâche. Et comme le chemin n’est pas clairement tracé, sans GPS, les pièges sont multiples.

Spiritualité, développement personnel, performance, engagement, faire sa part, valeurs, intérêts individuels, dépenses, investissements, bénévolat, cap à suivre, obligations de résultat, CA… Tout se mélange dans un chaos d’incertitudes. Y voir clair est difficile et il faut beaucoup de courage pour rester ferme dans sa volonté de vivre aligné.

Dès que vous ouvrez la porte de votre place dans ce monde, la notion d’impact s’impose à vous. Et quand vous la regardez droit dans les yeux, il n’est plus possible de lui tourner le dos. Vous savez, elle est. Et si vous ne faites rien, les dissonances intérieures commencent… Mais comment faire pour y voir plus clair ?

Puissant !

Tout leader engagé sur un chemin d’impact et de contribution (appelez-le RSE, Performance Globale, Développement Durable, Entreprise à Mission, Perma-entreprise, Ikigai ou comme vous voulez) est passé par là.

Cela a été notre lot aussi. Alors il a fallu se poser pour comprendre et mettre des mots sur ce parcours car comment prétendre piloter le projet Konxus, un média pour une Vie Pro et Perso en Conscience, sans un GPS clair avec lequel accompagner notre audience ? Et comment faire pour que chaque employé, mentor, contributeur.trice, client.e et membre du public trouve sa juste place et se sente pousser des ailes ? Grandir et contribuer sont les maîtres-mots de notre leadership mais encore faut-il qu’ils soient inspirants et engageants !

Et c’est ainsi qu’est né cette matrice. Le résultat final ? Puissant ! De quoi changer la donne radicalement, dans nos vies et notre entreprise… Voici ses secrets révélés….

Deux axes essentiels : impact et conscience

Il ne suffit pas de vouloir avoir un impact, faire sa part ou laisser une trace. Répondre à ce besoin exige de se poser beaucoup de questions. Ce travail intérieur, ce chemin de conscience qui vous aide à mieux vous connaître, à vous comprendre vous et les autres ainsi, que le monde dans lequel vous vivez (et agissez).

Parlons impact

Au début, la notion d’impact commence par le “Je”, le “Moi”. Du jour de votre naissance au jour de votre mort, la seule présence constante que vous aurez dans votre vie est vous-même. Alors faisons sauter les noms d’oiseau ! Vous occuper de vous n’est ni égoïste, ni égocentrique, égotique ou narcissique. C’est vous occuper du socle fondamental de votre existence, celui sur lequel toute votre vie viendra s’appuyer. Sans fondations solides, oubliez (tout) le reste…

Pour ne pas mériter les noms d’oiseaux, vous devez viser un impact qui dépasse votre personne et ses intérêts individuels. C’est là que vous questionnez votre place dans la communauté, c’est à dire toutes ces personnes qui font votre vie sociale. C’est une première évolution de votre conscience vers cette place dans le monde lui-même. Mais ce n’est qu’un pas intermédiaire car il y a plus grand : votre Monde.

Ici, mettons un autre concept au clair. “Le” monde” n’est pas votre monde. Chacun de nous à “son” monde et ils peuvent être diamétralement opposés, même pour deux personnes assises, côte à côte, autour de la même table. Personne n’impacte “Le” monde sans avoir eu avant un impact solide et récurrent sur “son” monde. C’est d’ailleurs cet engagement pour des impacts répétés qui fait grandir “son” monde au point, le cas échéant, de le superposer au Monde au sens large.

Dit autrement, avant de vous alourdir de tâches herculéennes qui pourraient bien vous dépasser, commencez à agir sur votre monde et à le faire grandir à votre échelle.

Ces trois étapes sont un processus naturel d’ouverture au vivant, un chemin de conscience qui concentre l’attention sur ce qu’il se passe à l’extérieur de vous.

Parlons conscience (de soi)

S’ouvrir aux autres et au monde c’est vous obliger à vous remettre en question, un chemin de conscience de ce qu’il se passe en vous, à l’intérieur.

La prédominance de l’école matérialiste est à l’origine de l’un de nos principaux vecteurs d’ignorance. Ayant tous été éduqués suivant ses préceptes, nous sommes nombreux à avoir grandi dans des environnements laïques et/ou cartésiens qui nous ont éloignés du questionnement intérieur ou transcendantal. Or, que la science ne sache pas expliquer la conscience ne veut pas dire que celle-ci n’existe pas… Mais nous agissons comme si c’était le cas. C’est ici, que commence l’autre chemin. Celui qui, de la matière, nous emmène à l’esprit, et leur cohabitation heureuse et symbiotique.

Dès le moment où vous posez la question “pourquoi”, vous entamez une quête existentielle. Si, au demeurant, vous acceptez la notion de raison d’être, elle devient spirituelle. Et, pour rassurer les plus réticents, cette spiritualité est compatible avec toute forme d’athéisme et de laïcité.

Le questionnement de soi progresse ainsi par une échelle qui vous sort de l’ignorance. Non pas celle de l’ignare mais celle de celui qui ne sait pas.

Vous évoluez alors par trois paliers successifs menant l’un à l’autre indubitablement. Ça commence par le Développement Personnel (personnalité, histoire, construction, origine, croyances…), passe par le Développement Intérieur (éveil du potentiel) et aboutit au Développement Spirituel (sens, spiritualité, transcendance, essence). Il sera important de sortir de la cacophonie-fourre-tout qui entoure le Développement Personnel et la Spiritualité pour vous éviter une errance aveugle de plus.

Ainsi, plus vous grandissez sur votre chemin de conscience, plus vous appréhendez l’immensité de votre être, de vos capacités et l’impact que la vie a sur vous… Et celui que vous pouvez avoir sur elle.

La boucle est bouclée. Conscience et Impact, sont les deux axes sur lesquels évoluera votre leadership si vous voulez faire la différence.

Sortir du rouge

Le matérialisme a de bon son pragmatisme et de mauvais son enfermement dès qu’il réfute ce qu’il ignore ou ne sait pas l’expliquer. Cette restriction dans le “connu” crée une zone de mal-être subie par de nombreux leaders en quête d’impact et de ce “quelque chose” qui leur fait défaut sans trop savoir le nommer. Pourquoi ? Parce qu’ils cherchent des réponses qu’ils ne peuvent trouver dans la matière, car elles se trouvent ailleurs. D’où cette sensation désagréable de tourner en rond, de faire du surplace ou de chercher une aiguille dans une botte de foin quand vous cherchez des réponses.

A ce stade, la matière devient votre enfer (perte de sens, démotivation, sensation de se vider, de s’assécher…).

Enfermés dans la matière, vous trouvez :

• les “loups”, centrés sur eux et leurs seuls intérêts.
• les “politiques”, centrés sur leur impact matériel auprès de leur communauté
• les “combattants”, centrés sur la volonté de faire bouger les choses.

Leur niveau de conscience est au plus bas. Vous êtes autre chose… Mais quoi ?

Une sortie par le haut

La réponse à vos questions n’est pas autour de vous mais au-dessus. Partant de la matière vous allez découvrir l’immatériel, à savoir la valeur du non palpable mais non discutable (compétences, leadership, etc.). L’immatériel affinera votre acuité, ce qui vous ouvrira au subtil, c’est à dire ce qui ne s’explique pas mais se sent. Et le subtil vous mènera au spirituel, ce qui vous guide et vous parle. C’est un parcours d’élévation et de découverte de l’entièreté de votre être; un parcours immense qui vous fait tomber les œillères.

C’est alors que ça vous percute : comment ai-je pu vivre aussi longtemps sans ça ? Comment faisons-nous en tant qu’humains pour passer à côté d’une telle richesse ? Tout prend du sens, ça devient limpide. Vous n’avez plus envie d’avoir un impact pour laisser une trace mais pour contribuer à un monde qui, vous le savez car vous l’avez expérimenté, peut être meilleur pour tous. Si seulement on levait la tête…

Errances et dérapages

Or, une telle prise de conscience ne suffit pas… Sans guide ni GPS vous avancez à l’aveugle. Dans la zone rouge, personne ne vous prend au sérieux. Vous êtes seul. L’errance commence. Vous avez des milliards de questions, peu avec qui les partager, encore moins pour trouver des réponses. Par où aller ?

Si vous écoutez les conseils de la zone rouge, les seuls qui s’expriment avec clarté, vous irez au mur. Car une autre zone rouge vous attend où conscience et souffrance vont de pair. C’est le monde des :

• influenceurs : esclaves de l’attention que les autres leur portent (quel que soit le prix à payer)
• gourous : qui profitent du besoin de spiritualité et de sens des autres pour les asservir (et leur vider les poches au passage).

La seule voie d’issue est une diagonale, pour devenir un Phare mais la trouver est un chemin serti d’embûches.

Rayonnez. Impactez.

Quand le chemin de conscience croise celui de l’impact dans sa spirale dynamique ascendante (représentée par la diagonale), vous devenez un Phare Eclaireur. Votre seule obsession devient alors la portée de votre faisceau. C’est alors que la spirale se crée dans sa dynamique évolutive car la matière vous rappelle que sans elle vous n’êtes rien. Vous revenez à la case de départ, mais à un autre niveau. Matière et Conscience se retrouvent et le monde ne sera plus jamais le même.

Votre alignement intérieur, cohérent et congruent, combiné à vos actions extérieures impactent la vie autour de vous. Vous faites plus que répondre à une demande, vous changez la vie des gens. Vous devenez un guide, respecté et respectable car vous avez su toucher les plus important des hommes et des femmes qui vous entourent : leur corps (résultats dans la matière), leur cœur (résultats dans le subtil) et leur esprit (résultats spirituels). Vous êtes un leader à impact et chaque matin, quand vous levez, qu’il pleuve, qu’il vente ou que le soleil brille, vous savez que vous êtes à votre place parce que vous êtes venu pour ça.