Il existe un lien intéressant entre adrénaline, neurotransmetteur du stress et de la peur, et la dopamine, neurotransmetteur de la motivation. De ce lien découlera une pratique qui peut booster radicalement votre envie d’aller de l’avant avec des doses superlatives de motivation. Voici l’explication…
L’adrénaline est fille de la dopamine
La dopamine est le neurotransmetteur qui donne envie. Elle vous incite à vous mettre en mouvement. Elle est à l’origine de cette envie d’en découdre, de ces sensations de ne pas pouvoir tenir sur place.
L’adrénaline est un neurotransmetteur « coup de fouet ». Elle n’a que 20 secondes de durée de vie. C’est un flash fulgurant. Après elle, arrive le cortisol. C’est le « diesel du stress ». Il a besoin de 20 secondes pour se mettre en route mais il a une durée de vie très, très longue. C’est pour ça qu’il fait équipe avec l’adrénaline. Cette dernière lance l’alerte et fait le premier sprint et une fois qu’elle est cramée elle passe le relais au cortisol qui, lui, peut encaisser un marathon sans problème.
Mais là où ça devient intéressant c’est quand on apprend que l’adrénaline nait à partir de la dopamine ! Dit autrement, le neurotransmetteur de la motivation précède le neurotransmetteur de la peur et du stress !
Vous qui croyiez que la joie, le bonheur et l’amour étaient à l’origine de la motivation ! Et bien non ! Bon, je devrais plutôt dire « pas que » ! ????
Ce que l’on apprend là c’est que la peur est un énorme levier de motivation potentielle qu’il ne convient pas de fuir comme la peste, de crainte de jeter le bébé avec l’eau du bain !
Vous manquez de motivation ? Faites vous peur (sans risque) !
Pensez aux sportifs extrêmes. J’ai eu la chance de dédier 20 ans de ma vie à leur passion et à cohabiter avec ces fous de l’exploit. On les appelle « adrénaline junkies », des drogués à l’adrénaline. Leur quotidien est la peur et le dépassement de soi dans des conditions dantesques. Et pourtant, ils adorent ça !
Sont-ils masochistes ? Non. Ils ont trouvé le code secret pour hacker la peur et la performance.
Pour vous, pas besoin de vous lancer sur un kilomètre lancé en tongues, ni de dévaler un vague de quinze mètres après le déjeuner. Il suffit de faire face à vos peurs et de voir au-delà de ce qu’elles vous inspirent. Derrière chaque peur se cache un potentiel de dépassement. Pour aller le chercher vous devez voir au delà de cette dernière.
Comment ?
Soit en direct live, en vous mettant en situation et si vous réussissez l’exercice vous êtes un véritable ninja !
Soit vous restez tranquillement à la maison et vous visualisez des situations qui vous hérissent le poil. C’est une mise en danger sans risque. Comme ça, s’il devait exister un risque ce serait que votre chat renverse la tasse de thé sur la moquette. L’explication ? Votre cerveau ne sait pas faire la différence entre ce qu’il visualise et ce qu’il vit réellement. Tout le secret est là. Pour votre cerveau toute visualisation est égale à une situation vécue ! Alors profitez de l’occasion et faites faces à vos peurs sans risque. Faites croire à votre cerveau que vous êtes dans de sales draps et apprenez à agir autrement. Le tout sans sortir de votre visualisation. Ainsi, avec un peu de pratique, vous développerez une aptitude à sécréter de la dopamine mais pas pour en faire de l’adrénaline.
Pour y arriver, visualisez la situation qui vous fait peur et voyez ce qu’il vous faut pour lui faire face. L’exercice vous oblige à identifier des capacités et des qualités pour réussir le défi. Imaginez-vous en train de déployer ces capacités et, dans votre visualisation, remplissez vous de l’envie certaine de les avoir.
Deux choses vont se passer alors :
- d’un côté, vous allez passer en mode « attaque » pour affronter la peur. Plus vous vous habituerez à ce mode, moins la peur aura de prise sur vous et moins l’adrénaline sera dominante.
- d’un autre côté, vous allez développer une envie d’en découdre, de vaincre cette peur, un désir de réussite. Vous ne désirerez pas la peur, mais ce qu’elle vous empêche d’atteindre.
Et là, le tour est joué !
La peur initiale fait appel à l’adrénaline. Il va donc avoir production de dopamine (car à l’origine de l’adrénaline). Mais, vous allez réduire l’impact de l’adrénaline et booster votre envie en même temps : ceci boostera encore plus la sécrétion de dopamine.
Résultat des courses : vous avez le secret pour retrouver l’envie de vous mettre en mouvement grâce à ce surplus de dopamine ! Finissez votre exercice et vous verrez qu’immédiatement après vous aurez envie de faire de choses, d’œuvrer pour des objectifs plus ambitieux !
Derrière la peur, vous venez de découvrir la motivation. Poursuivez avec l’exercice et vous changerez en plus votre rapport à la peur. Une nouvelle version de vous-même vous attend. Nous sommes loin d’imaginer l’immensité des potentiels et des capacités qui se cachent au-delà de nos peurs.
Mais ça, c’est une autre histoire…