distorsion marie vogeleisen

La rêvalité, distorsion entre rêve et réalité, où est le chemin ?

La rêvalité, une distorsion entre ce qu’il existe dans notre imagination et la réalité du quotidien?
Marie Vogeleisen
Elle pratique l’écoute active, pour comprendre ce que votre inconscient vous dit, pour vous amener à libérer votre potentiel cacher dans votre cœur. Elle accompagne aussi bien les adultes que les enfants à vivre en équilibre avec ce qu’ils ont en eux.

Si vous souhaitez écouter l’article en version audio :

A travers cet article j’aimerais aborder l’idée que nous sommes des créateurs, des créateurs de nous-même, de la vie. Identifie ce qui t’empêche, aime-le et prend le avec toi sur ton chemin.

« Quand je rêve, mon âme se révèle » Rêvalité, M

Ce qu’il
faut savoir

Ce qu'il faut savoir

C’est le soir je regarde mon fils de 4 ans, j’apprends ce soir qu’il a un club des émotions dans son école (on est plein d’espoir pour la génération future). Pour l’émotion de la sérénité, il a écrit dans son cahier que ce qui le rend serein, c’est de rentrer à la maison et enfiler son costume de Spiderman pour lire des livres sur le canapé… et depuis, je me questionne…

Pourquoi avoir autant besoin de transférer ces forces de super héros en lui ?

 

Est-ce que la vie lui semble si dure ou alors tellement extraordinaire qu’elle ne peut être vécue qu’avec des super pouvoirs ? Je me rappelle quand j’étais petite toutes ces possibilités dans mon esprit, les pouvoirs, les voyages, les scénarios… alors, à quel moment perdons-nous cette capacité à TOUT imaginer, à quel moment avons-nous perdu l’idée que nous ne pouvons pas être tout ce que nous voulons ?

Quand le champ des possibles s’est-il réduit ? La faute à la société, à l’école ? Sûrement en partie, mais est-ce que finalement en entrant dans l’âge de raison nous prenons conscience de cette distorsion entre ce qu’il existe dans notre imagination et dans la réalité du quotidien?

Peut-être cela vient-il au moment où on comprend qu’il existe l’illusion et la réalité en même temps, si précis et si illusoire à la fois, tout se chevauche et nous prenons conscience de notre potentiel dans la matière terrestre. Finalement l’illusion et la réalité peuvent vivre ensemble sans rivalité, l’une accompagnant l’autre chacune à son tour, comme un train sur des rails dans nos vies.

Toutefois, si je veux devenir chercheur en neuroscience et que je ne suis pas passionnée par les sciences et que mes résultats sont mauvais, il est possible que ce chemin ne soit pas le bon, ou alors c’est un chemin soufflé par quelqu’un d’autre qui l’aurait voulu pour lui… juste pour vous rappeler que nous pouvons être tout ce que nous voulons mais pas dans la dissonance. Finalement, nous sommes des êtres infinis dans des corps terriblement finis… Nous sommes tant contenu dans ce petit corps qui nous donne l’illusion que tout se passe ici. Nous sommes tellement plus que ce qu’il se passe devant nous.

Nous nous inventons des vies, des chemins que l’on pense suivre… et si le chemin était ailleurs que sous nos pas ? Et si en réalité nous vivions dans ce rêve que nous avons construit à travers nos croyances, nos peurs et nos expériences ?

 

 

Revenons sur la distorsion : qu’est ce que c’est ?

Déf médicale : Etat d’une partie du corps qui se tourne d’un seul côté

Définition générale : Défaut d’un système qui déforme les images, les signaux qu’il doit produire

Ces définitions en disent déjà beaucoup sur le phénomène de distorsion, je ne vais pas en rajouter, mais en revanche qu’en est-il de la distorsion de la pensée ? La distorsion cognitive ?

Les distorsions cognitives proviennent d’un usage naturel, mais inadéquat, des processus cérébraux qui traitent les informations. Ces erreurs se glissent au moment où nous élaborons les croyances et les conclusions à partir desquelles nous interprétons les événements. Vous voyez où je veux en venir ? ☺

Je crois que cette distorsion vient aussi de notre capacité à apprendre des enseignements que l’on fait à travers la vie. Comment j’analyse ce qui m’arrive ? Comment je prends la responsabilité de ce que je vis, car ma liberté réside bien dans ma manière de réagir aux choses. Si je ressens constamment que je subis ma vie, je ne suis pas dans la création, je ne suis pas dans l’amour de mes choix mais plutôt dans la peur de ne pas avoir plus mal. Le stress et les peurs déforment la réalité, ne l’oubliez pas ☺

Savez-vous que le cerveau ne fait pas la différence entre fiction et réalité ? je ne parle pas de votre mental, je parle de votre organe, le cerveau, il ne sait pas que ce que vous pensez est faux… quand vous imaginez un scénario catastrophe, il produit absolument à 75 % toutes les hormones et tous les mécanismes pour faire face à ce que vous vivez dans votre tête. Imaginez la symphonie qui s’y joue parfois ! Lorsque le schéma de la distorsion provoque une souffrance psychique, l’idéal est de faire un suivi en thérapie TCC ou autres, mais il est déjà possible au quotidien de faire ces quelques exercices pour apprendre à prendre du recul sur les situations vécues.

On appelle cela la restructuration cognitive, voici quelques étapes qui peuvent vous aider :

  • écrire la situation ; faire du journaling
  • lister les pensées négatives qui se sont produites pendant la situation ;
  • lister les émotions qui surviennent lorsque vous avez ces pensées ;
  • identifier les distorsions cognitives ou les erreurs qui peuvent sous-tendre chaque pensée ;
  • contester chaque pensée ;
  • générer des réponses rationnelles.

Les réponses rationnelles sont des pensées qui sont utilisées pour se sentir mieux dans la situation.

Pendant des années, dans ma symphonie à moi, j’ai eu l’impression d’avoir eu la pédale wawa allumée à fond ( vous savez cette pédale qui déforme le son des guitares) ? Le secret au fond, c’était que je me forçais à écouter la musique des autres, ou celle que je pensais devoir écouter ?

Imaginez, vous adorez le baroque et vous vous obstinez à écouter du gros métal…. bref, je ne suivais pas du tout les mélodies que me jouaient mon coeur… et j’en ai écrit des cahiers ! Pourquoi ? parce que j’avais PEUR et que je CROYAIS que ce que je suivais était bon pour moi (ben oui on me l’avait dit, mais l’avais-je ressenti ?).

Voilà comment je me suis obstinée à chercher un travail dans une branche qui refusait vraiment de m’ouvrir les portes, comment j’ai souffert du manque d’estime de moi parce que je ne comprenais pas ce qu’il me manquait pour atteindre cet el dorado que je voulais toucher du doigt, on m’avait vendu du rêve… (et ça ce n’est jamais vraiment bon quand quelqu’un vous l’a vendu, je vous laisse méditer sur le sujet ;))…en fait il ne me manquait rien, je n’avais pas compris que j’empruntais une falaise alors qu’un autre chemin était fait pour moi pour arriver à trouver qui je suis.

 

 

Et comme je suis plutôt têtue et assez forte de caractère, il n’a pas été facile de renoncer !

J’avais l’impression d’avoir fait toutes ces études et ces sacrifices pour rien… alors qu’en fait la vie me montrait déjà que ce n’était pas là où j’allais être heureuse, ma mélodie intérieure me berçait déjà en fond sonore que j’étais destinée à prendre soin des autres, mais ça je ne le voyais pas encore.

Ma réalité à ce moment-là, c’était réussir dans la com ! Pas dans la thérapie ! Et surtout convenir aux attentes des autres, avoir un salaire, des vacances, rendre fière mes parents, fonder une famille, etc… J’étais douée pour mon travail mais c’est comme si j’avais boîté pendant des années pour avancer sur un chemin qui avait l’air si simple pour les autres et tellement semé d’embuches pour moi… donc à ça se rajoutèrent les injustices, les colères, les croyances et mes peurs d’échec… et oui, il ne faudrait pas rendre les choses trop easy quand même…

Et un jour, la crise de trop dans ma vie, grosse rupture amoureuse, dégringolade, je me retrouve sans toit, sans argent, sans repères… et là je me dis que je ne sais pas si mon corps va encaisser tout ce stress… et à l’époque je n’avais aucune connaissance dans le développement personnel… c’était lourd… mais j’avance avec cet énorme sac à dos sur le dos.

Une grande sage (ma mère) me disait, aie confiance, ne sois pas en colère contre la vie, elle t’aime. Autant vous dire, que ce n’était pas facile à accepter… J’étais en colère! Aujourd’hui j’ai compris ce qu’elle voulait dire… suis ta symphonie intérieure… Puis je rencontre une kinésiologue qui s’appelle Anne qui me fait faire des bonds quantiques en thérapie… J’avance si vite, mais alors si vite, en fait j’étais prête. Et là elle sème une graine dans ma réalité, et si tu devenais kinésiologue Marie?

Et voilà que je commence à me REVER thérapeute. Je lutte encore à ce moment là pour modeler la réalité et continuer ma carrière dans les médias (ça reste une période de ma vie que j’ai adoré) mais je sens que le sens de ce que je fais m’échappe. Je deviens la distorsion, mon corps est à droite et mon esprit est à gauche, une sensation que mon coeur n’arrive pas à résoudre, je suis divisée.

Puis je démarre une formation de kinésiologie. Mon dieu, j’ai peur! Je prends des shoots émotionnels à chaque formation, je ne sais pas si je veux être solopreneur et écouter la souffrance des autres, tout ça se bouscule… et puis je me lance, je commence à vivre cette expérience bourrer de doutes, et si ce n’était pas pour moi… alors je commence à attendre des signes… vous savez les fameux signes de l’univers ? ceux-là ! pour me confirmer que je suis sur la mauvaise voie ou la bonne ?

Autant les synchronicités, j’adore, autant l’attente de signes extérieurs j’en suis revenue…et vous savez pourquoi ? PARCE QUE j’ai compris que SEULE MOI peut définir ce dont j’ai envie, besoin. Ca ne veut pas dire que tout se réalise, mais je comprends que je suis le chemin vers moi et vers ma vie… c’est MOI qui pose les intentions de ce que je veux réaliser. Et tant que je ne me pose pas face à moi et mes peurs pour me dire je VEUX être kinésiologue et je vais l’incarner pleinement, c’était le festivals du yoyo emotionnel. Au début, j’attends que ça marche pour l’incarner, mais j’ai compris la leçon, je pense à l’envers. Je pense sincèrement qu’il n’y a pas de chemin et que nous sommes le chemin.

Pour moi, la distorsion, c’est quand on pense qu’on y voit bien alors que pas du tout, qu’on entend bien alors qu’on entend uniquement ce que l’on veut entendre et qu’on se donne du mal à s’obstiner sur un chemin qui n’est pas le nôtre. Ou que je refuse d’accueillir le changement parce que j’ai peur. Alors j’ai rêvé un peu plus fort, j’ai posé des intentions à moi-même, je me suis affirmée face à moi et je me suis regardée dans les yeux pour me donner la force qui sommeillait déjà en moi pour entreprendre le chemin. Bien sûr que les peurs restent, elles sont des moteurs pour moi, elles me bougent, me bousculent, me challengent, et alors je pense à Eleanor Roosevelt qui disait : « Vous gagnez en force, courage et confiance à chaque fois que vous prenez le temps de regarder la peur dans les yeux. Faites ce que vous pensez ne pas pouvoir faire. »

 

 

Identifiez vos peurs. Verbalisez les. Affrontez-les ! Elucidez-vous !

 

On dit souvent aux enfants d’affronter leurs peurs, et les adultes alors ? On le fait vraiment ? Ou parfois on se trouve plutôt des excuses ? ☺

Plus je cherche ma présence, plus elle me cherche, rien ne nous est donné sans être dans la quête de ce que nous voulons. CE QUE TU VEUX, TE VEUT, mais incarne-le, avec passion. La passion du coeur, c’est ça le carburant ! Si je sais qu’un chemin m’apporte beaucoup, alors je commence un chemin de béatitude, de gratitude et je commence à m’expanser… comme un Univers, je suis l’univers. Soyez intrépide. Tout est dans votre coeur, dans vos tripes, dans votre source.

Et je repense à mon fils, sa passion c’est spiderman, c’est son carburant en ce moment, son rêve, il zieute les araignées dans l’espoir de se faire piquer par une d’elles, et le jour où il comprendra, que spiderman est un rêve, je serais là pour le consoler, et il changera de rêve, mais rien n’est impossible dans son esprit, alors pourquoi les mettre au placard ces rêves ? Est-ce qu’un rêve doit forcément se réaliser ? Ou est-il juste notre meilleur carburant ? Finalement dans la réalité les rêves ne meurent que si nous décidons qu’ils sont morts… pour en parler comme ça d’ailleurs c’est bien qu’ils sont vivants, ils nous font vibrer, nous animent.

Mais la réalité n’existe pas et elle existe à la fois… puisque nous avons chacun notre propre réalité. La pensée qui est importante de retenir c’est que soit je suis acteur de ma réalité, soit j’observe la réalité. Pour être éveillé, il est préférable de faire un peu les deux. En d’autres termes, rien n’est fondamentalement important, tout change tout le temps, et donc quelle est ma quête là-dedans ? Seuls vous pouvez le savoir, votre quête définit votre réalité et si je l’active et que je la nourris et que je la fais vibrer, je finis par aller danser avec la réalité, je crée cette réalité, mais tout part d’une idée, d’une intention, c’est cette démarche intérieure qui fait ce que nous sommes et là nous sommes alors à notre place, je deviens ce que je devais devenir.

Et parfois, le chemin nous surprend, on pensait que et puis on devient… Encore une fois nous sommes le chemin…. Ne l’oubliez pas… Bonne route !

Commentaires

2 Responses

  1. Tellement la base….mais on en est tellement loin…On passe notre vie à courir après une chimère ….Profitons enfin de notre vie ! Merci pour ces éclaircissements……

    1. Bonjour, merci pour votre commentaire, nous passons notre vie à courir après nous sans le savoir 🙂 je vous souhaite une bonne route sur votre chemin. Je suis ravie que mon partage puisse vous éclairer. Merci 🙂

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