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Dialogue avec Théo Leblanc : leadership, jeunesse et intelligence artificielle responsable

À 18 ans, Théo Leblanc est un entrepreneur, vulgarisateur et conférencier français reconnu dans le domaine de l’intelligence artificielle. Dans un entretien croisé avec Iker Aguirre et Virginie Gonzalez, il partage sa vision d’une IA responsable, accessible et porteuse de sens. Il évoque également son engagement pour réformer l’éducation, sa conception du leadership éthique et l’impact de la technologie sur l’identité et la conscience humaines.
Iker Aguirre
Co-fondateur de Konxus Media. Dirigeant d’entreprise depuis bientôt 30 ans, il cultive une passion pour le potentiel humain et l’entreprise. Conférencier international, il œuvre pour remettre l’humain au centre de l’entreprise et pour une performance épanouie avec un impact humain, conscient et responsable.

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Théo Leblanc est, à 18 ans, expert français sur l’IA, développeur de solutions, vulgarisateur scientifique et conférencier… rien que ça ! Il se révèle ici dans une interview croisée avec Iker Aguirre et Virginie Gonzalez.

Ce qu'il faut savoir

Ce qu'il faut savoir

Iker : Bonjour Théo ! Pour commencer, est-ce que tu peux te présenter ? Qui est Théo Leblanc ?

Théo : Je m’appelle Théo Leblanc, j’ai 18 ans. Je suis un entrepreneur, un créateur de contenu spécialisé sur l’intelligence artificielle, avec pour mission de la vulgariser et de la rendre plus accessible, de rendre sa compréhension et la vision de son impact sur le monde plus accessible au grand public, à travers la création de contenus, de newsletters, de conférences. À côté de ça, je suis étudiant à l’ESSEC, en école de commerce.

Iker : Si j’ai bien compris, tu es dans le top 3 des personnes les plus influentes sur l’IA aujourd’hui sur LinkedIn. C’est bien ça ?

Théo : Sur LinkedIn, en francophonie, oui. Je ne suis pas encore dans le top 3, tous médias confondus, mais c’est l’objectif d’ici quelques années.

Iker : Quel est ce feu sacré qui t’anime? Et quel message implicite représentes-tu sur ce que ta génération va apporter comme disruption majeure ?

Théo : Depuis petit, j’ai une vision. Mon objectif de vie est d’améliorer, de bonifier l’éducation dans le monde, de la mettre à jour, de trouver le système qui permettrait d’avoir enfin un système idéal et pouvoir développer ça. C’est aussi la volonté d’avoir de l’impact, de faire avancer les choses. Je me suis rendu compte que c’était par l’entrepreneuriat que j’allais pouvoir avoir le plus d’influence et donc pouvoir impacter, faire de bonnes choses.

 

Iker : Comment as-tu une conscience du leadership à impact, de ce qu’il veut dire et te projeter ? Est-ce que c’est intuitif ? Ou c’est une construction, dans un environnement qui t’a influencé ?

Théo : Mes parents sont entrepreneurs. Ils m’ont exposé au fait de ne pas avoir de tabou, à pouvoir parler d’argent, de faire des choses depuis que je suis jeune. Cela m’a ouvert l’esprit. Puis j’ai vécu différents événements dans mon enfance qui m’ont fait beaucoup réfléchir. J’étais assez isolé, j’ai passé pas mal de temps avec mon cerveau. Je me posais des questions sur la mort, sur le sens de l’existence, sur son intérêt. Comment faire de cette vie une chose dont on puisse être fier et où l’on puisse apporter quelque chose ? Il y a donc une part d’inné, il y a une part de l’environnement qui m’a permis de développer cet inné. Je dirais que c’est un peu un mélange des deux.

Iker : Dès le moment où on se pose la question du « pourquoi ? », on rentre dans des questions transcendantales. Est-ce quelque chose qui est présent dans ton esprit ? Où tu te laisses porter et c’est normal pour toi ?

Théo : Mes grands-parents étaient chercheurs en astronomie, donc j’ai une fibre particulière : les questions sur les ordres de grandeur immenses, sur des univers potentiellement différents, sur des règles de physique fondamentales différentes. L’infinité du possible me rend complètement fou. Je trouve ça génial d’imaginer toutes les possibilités, de se projeter et d’aller plus loin.

 

Iker : Tu es le porteur de flambeau d’une génération qui arrive et qui est en train de voir les choses d’une façon complètement différente. Que représentes-tu ?

Théo : Cette nouvelle génération, on peut la voir géniale, on peut voir tous ces jeunes acteurs qui font des choses, qui prennent de l’avance, qui impactent, qui cassent les codes, qui disruptent finalement les différents secteurs, même ceux parfois très basiques. Ou on peut aussi penser à l’autre phase de cette génération, qui est en grande partie des jeunes qui sont sur les réseaux sociaux, qui ont des addictions, à dormir peu, à manger mal, etc. Cela polarise. Il y a ceux qui font de plus en plus et ceux qui ne font rien, se reposent de plus en plus et suivent de moins en moins. Le message que j’essaie de transmettre, c’est de passer justement de ce mode passif au mode actif. Le fait de faire les choses, même si on ne les fait pas bien, même si on ne les fait pas aussi bien qu’on pourrait, autant qu’on pourrait… Rien que le fait de commencer à faire un peu, c’est ça qui fait la différence. C’est ce que j’essaye d’incarner.

 

Iker : On a deux grands messages autour de l’IA. Les boomers qui nous disent que c’est la fin du monde. Et de l’autre côté, les évolutionnistes. Dans le monde de l’entreprise aujourd’hui, on est vraiment à un niveau de juste compréhension. Comment pourrais-tu nous aider à entrer dans du pragmatico-concret pour ne pas rester sur le carreau ?

Théo : La vérité n’est ni blanche ni noire, elle est souvent grise. Il n’y a pas de réponse universelle. J’aimerais bien la trouver, et c’est ce que j’essaie au quotidien. C’est typiquement aller au-delà des titres, au-delà des grosses news, voir concrètement quelles sont les vraies avancées technologiques, quel impact cela peut avoir, quel impact ça a eu et quel impact ça va avoir ou ça a déjà. Des risques existent. Notamment sur le fait que les humains ne soient plus si utiles sur leur travail, toute la partie exécutive qui au final va être remplacée. En soi, c’est comme les précédentes révolutions industrielles qu’on a eues, mais ça fait peur parce que l’IA apparaît capable de presque tout faire dans les années à venir. Maintenant, ce que j’essaie de faire, c’est de permettre aux gens de naviguer avec un peu plus de vision. Ne plus naviguer à vue, mais naviguer avec au moins la vision sur quelques mètres en avant. Même moi, je ne vois pas au-delà de la brume, malheureusement.

Iker : Et tu vois des différences selon les secteurs, des choses qui peuvent être plus marquées ?

Théo : Il y a deux types de différences principales que je vois entre secteurs. C’est un, la rapidité d’adoption par les acteurs qui est souvent corrélée à leur moyenne d’âge. Et à quel point ce sont des secteurs reliés aux technologies… Et le deuxième, c’est à quel point les nouveautés dans l’IA dans ce secteur-là sont sexy. Typiquement, la médecine est l’un des domaines dans lequel il y a le plus d’avancées dans l’IA et on fait vraiment des choses complètement dingues, mais ce n’est pas du tout sexy. Alors qu’en vrai, l’avancée technologique et le nombre de vies sauvées sont complètement fous.

Cela va à peu près à la même vitesse, c’est juste que quand on adopte plus vite, on a l’impression que ça va plus vite. Il y a plein d’innovations qui sont faites dans l’agriculture ou dans le bâtiment, mais qui mettent plus de temps à arriver parce que c’est moins sexy. C’est une population potentiellement plus âgée, qui est moins ouverte aux nouvelles technologies. Et tous les secteurs sont impactés.

 

Virginie : Ce que tu décris là, c’est qu’il y a pléthore d’avantages concurrentiels accessibles qui sont en train de s’ouvrir, à quiconque est prêt à les saisir. Est-ce-que nous sommes en train de vivre une nouvelle donne qui pourrait faire que le panorama du marché serait radicalement différent ?

Théo : C’est une nouvelle révolution industrielle, sauf qu’elle est beaucoup plus rapide, donc ça crée un chaos beaucoup plus important. Ceux qui arrivent à en tirer parti seront les nouveaux leaders de demain dans leur secteur. Parce que c’est cette capacité-là qui est la capacité de tous les très bons leaders. C’est de sentir, prédire un peu l’avenir, quels seront les changements pour être le premier. Et forcément, dans les secteurs où les gens vont plus lentement, celui qui est plus rapide en profite encore plus. Et puis, il n’y a pas que l’IA, il y a aussi la robotique qui arrive. En même temps, il y a le transhumanisme et la physique quantique qui ne sont pas si loin non plus… Le monde va être complètement transformé dans les prochaines années. C’est à la fois terrifiant et excitant à vivre, parce que ça crée énormément de chaos, et le chaos c’est à la fois des risques mais aussi des opportunités. C’est là où on trouve les choses les plus intéressantes.

 

Iker : Du coup, il y a une vraie question identitaire, de sens, de valeur, d’unicité. Qu’est-ce qui nous rend aujourd’hui uniques face à une IA en tant qu’être humain ? Où est le facteur de différenciation ?

Théo : À mon avis, les deux axes qui vont prendre de la valeur et qui ne pourront pas, à moyen terme, être remplacés par l’IA, c’est l’humain, simplement, parce que même si on a des robots humanoïdes avec des IA, ça reste des robots humanoïdes avec des IA. La relation humaine ne sera pas remplacée, et tous les métiers vont s’y concentrer de plus en plus. Et la prise de décision, parce qu’on ne peut pas déléguer la prise de décision à l’IA.

C’est tout bête, parce qu’elle peut être meilleure que nous sur le sujet, mais c’est surtout parce qu’on ne sait pas sur qui mettre la responsabilité en cas d’erreur. Une IA ne peut pas être responsable. Donc la prise de décision humaine va avoir de plus en plus de valeur, surtout dans un monde… où ce qu’on décide peut être réappliqué quasiment immédiatement grâce à l’IA.

Les experts resteront toujours meilleurs que les IA car les IA apprendront d’eux. Si on n’en fait pas partie et qu’on n’a pas l’ambition et les moyens d’en faire partie, c’est réussir à trouver une autre manière. Ça peut être dans la relation humaine, ça peut être dans les communautés, ça peut être en trouvant quelque chose qui nous différencie ou qui nous permet de nous démarquer, en passant par l’humain, en passant par la personnalité, en créant des biais, parce qu’on a quelque chose en plus. C’est un travail d’introspection, de se demander où on peut et où on a envie d’aller faire la différence. Parce que parfois, on n’a pas toujours envie d’aller dans la différence. C’est un travail que chacun doit faire de son côté.

Iker : Et la notion de conscience, quelle place a-t-elle dans ta perspective ?

Théo : Pour ce qui est de la conscience, dans l’IA, c’est assez particulier parce qu’il y a plusieurs termes qui se chevauchent, qui sont souvent un peu mélangés.

L’IA monde, c’est une IA qui aurait les mêmes capacités de compréhension et d’action qu’un humain, c’est-à-dire qui aurait les mêmes capteurs d’informations, avec la vue, avec l’ouïe, avec le toucher, avec tous nos sens, qui auraient les mêmes capacités d’action et de prise de décision, dans le monde réel, de faire autant de choses dans les mêmes capacités qu’un humain. On en est loin pour l’instant, mais c’est le chemin principal sur lequel sont concentrées les grosses boîtes d’IA aujourd’hui. Cela ne signifie pas une conscience et un remplacement complet de l’homme.

L’AGI c’est une IA générale, une IA omnipotente, une IA capable de tout faire, simplement en lisant quelque chose. Et on en est très loin parce que, simplement en termes de capacité technique, on n’a même pas idée de quel type d’innovation on aurait besoin pour arriver à ce niveau-là, sans compter qu’on ne serait pas capable de la faire tourner. La question ne se pose même pas avant 10, 15 ans, voire plus.

La singularité, c’est le stade à partir duquel l’IA se suffit à elle-même pour progresser, faire avancer les choses. C’est théoriquement un stade auquel l’avancée dans la recherche deviendrait exponentielle, et où on perdrait un peu le contrôle, on ne serait plus l’espèce la plus intelligente sur Terre. C’est un événement qui fait peur, on a un peu de retard, mais on n’en est plus très loin.

Et la conscience, qui se situe un peu au milieu de tout ça, à peu près au niveau de l’AGI, c’est une fausse peur, parce que ce n’est pas quelque chose de vraiment pertinent. La conscience, on ne la comprend pas, on ne sait pas d’où elle vient. Le cerveau humain, c’est des neurones qui se connectent grâce à des signaux électriques. On comprend quelles zones s’activent quand on pense à tel type d’émotions, tel type d’actions, mais ce n’est pas pour autant que l’on comprend la conscience.

Du coup, on n’a aucune idée de comment on pourrait la créer. En fait, on se rend compte que c’est uniquement de la prédiction. On ne visualise même pas quelles innovations permettraient potentiellement d’y arriver, sans compter que… fondamentalement, il n’y aurait pas d’intérêt pour les entreprises à arriver à de la conscience. Cela baisserait potentiellement son efficience. On aurait peut-être des grèves de robots, des grèves d’intelligence artificielle. Donc pour moi, c’est un faux danger.

 

 

Iker : Comment une entreprise doit-elle réagir? Quelle est notre responsabilité ? Comment pouvons-nous nous réagir à ça ? Mais aussi, que va-t-il se passer dans la société ?

Théo : Je ne pense pas que ce soit de la responsabilité de l’entreprise. C’est mieux si elle éduque justement, si elle explique comment ça se passe. Maintenant, je pense que c’est encore la responsabilité de chacun. À la limite, c’est la responsabilité des institutions, mais ensuite, ce sont les avis de chacun sur le rôle que doivent jouer nos institutions. Il y a une nécessité de trouver.

Toutes les révolutions industrielles ont supprimé ou remplacé énormément d’emplois, ce qui a amené une énorme création d’emplois. Typiquement, la révolution agricole a créé le secteur tertiaire, parce que 90% des personnes se sont trouvées au chômage. La révolution internet a créé tout un nouveau secteur, tout un pan de notre économie qui est extrêmement important, dont on ne pourrait plus se passer. Qu’est-ce que va amener l’IA, qu’est-ce que va amener la robotique…? Peut-être que ce sera énormément dans l’humain, peut-être dans la spiritualité, je ne sais pas. C’est très dur à prédire. Mais je suis quasiment sûr que ça ouvrira un nouveau domaine. Je ne pense pas qu’on arrive à une situation apocalyptique où personne ne fait plus rien, à se reposer sur des IA et un revenu universel.

Virginie : Quelle part a le rêve dans ta vie et dans ton chemin ? Renouer avec le sens ?

Théo : Ça dépend du sens que prend le rêve. Si on prend le rêve utopique, qu’on ne pense pas réalisable, très peu. C’est 5%. Mais le rêve dans le sens des objectifs grandioses, durs et longs à atteindre, mais fascinants, que ce soit par le chemin ou même par la destination… Ça, c’est 95%, c’est tout le reste de mon quotidien, où tout est orienté. Même si le chemin est très cool, je pense aussi au présent. C’est parce que j’ai ces objectifs-là qui me font rêver, qui m’excitent en pensant à ce que je pourrais accomplir quand j’aurai 30, 40 ans, etc. L’impact que j’aurai, toutes les choses que je pourrais faire qui ne sont aujourd’hui pas encore accessibles. C’est la majorité de mon quotidien, aujourd’hui, ce rêve-là.

Iker : Je reviens sur l’IA. Est-ce qu’en fin de compte, on parle de sens? N’est-on pas victime à un certain moment de virtuoses qui nous font croire des histoires et nous amènent vers un monde qui n’existe pas ?

Théo : Il y a une bulle dans l’IA, il faut en être conscient. Les valorisations aujourd’hui sont parfois aberrantes. Maintenant, notamment sur les technologies qu’on utilise aujourd’hui, on annonce, depuis plusieurs mois, que 2025 sera l’année des agents. C’est l’étape d’après où les IA sont capables de faire des actions, pas juste être dans le texte. Par exemple, plutôt que de lui demander « Qu’est-ce que je dois faire pour réserver mon vol pour Rome dans trois jours à telle heure ? », on lui dit « Réserve mon vol pour Rome dans trois jours à telle heure », et elle va le faire. C’est l’évolution. Après, dans l’IA, il y a tout un jeu de temporalité. Même les personnes qui font l’IA aujourd’hui ne savent pas si la technologie qu’ils font sera la technologie finale. Dans l’innovation, on avance par petits pas au fur et à mesure. Oui, il y a une bulle. Oui, il y a des survalorisations. Non, le LLM (Large Language Models) n’est pas l’étape finale. Peut-être une étape vers le résultat final. Là, le langage, c’est quand même un gros truc qui a été craqué. Ce n’est pas pour autant que c’est une arnaque. Ce n’est pas pour autant que c’est magique. C’est entre les deux. C’est souvent gris. Ce n’est ni noir ni blanc.

 

Iker : C’est un chemin qui est assez compliqué. C’est une surcharge informationnelle. Quel conseil donnerais-tu à toutes les personnes comme moi qui ont quand même besoin de comprendre sur quel pied danser ?

Théo : Il suffit de s’abonner à ma newsletter FFREEA, pour justement comprendre l’IA, être capable de s’en servir au quotidien et savoir comment elle impacte le monde.

 

Virginie : Quand on a parlé des choses que tu te voyais faire dans 10-20 ans, tu nous disais que tu aimerais écrire une saga. Si tu écrivais un livre, demain ou dans 10 ans, est-ce que tu l’écrirais avec l’IA ?

Théo : Non, parce que je ne le ferais pas avec autant de passion. C’est le processus de création, de conception de l’univers qui me fascine et m’amuse, où j’adore créer des univers de fiction, imaginer ses différentes composantes, les relations… Ce ne serait pas pensé comme un business avec le but de faire le meilleur livre possible devant le plus de monde possible. C’est plus comme un passe-temps amusant. Donc je n’utiliserais pas l’IA. À la limite pour enrichir, ça peut être intéressant, pour développer des détails sur l’univers, mais c’est tout.

 

Iker : Le storytelling aurait-il une puissance particulière ? Est-ce qu’on pourrait prendre conscience que notre vécu a une valeur ajoutée qui ne sera jamais remplacée par une IA ?

Théo : Pour moi, c’est tout le travail d’introspection, justement. Se demander, par rapport à ce qu’on a vécu, quelles sont les choses qu’on pourrait faire toute la journée sans que ça nous fatigue, en prenant toujours du plaisir, qu’il y a ce domaine dans lequel on est naturellement doué, dans lequel, justement, on a un truc en plus… et c’est la combinaison de tout ça qui crée une identité, qui crée l’unicité d’une personne dans sa composante complète. En fait, le storytelling, c’est simplement le fait de réussir à raconter des parts de cette identité et de faire s’identifier des gens à cette identité-là.

Ensuite, c’est réussir à en parler, réussir à faire briller sa personne. Selon ce qu’on veut faire, ce n’est pas nécessaire de forcément créer du contenu ou de toucher du grand public. C’est simplement savoir se présenter, montrer qui on est. Mais l’étape importante, c’est de se connaître. Se connaître pour permettre aux gens de découvrir en quoi on est différent, parce qu’ils ne devineront pas qui on est, si nous-mêmes ne le savons pas.

Merci Théo !

 

Points clés

Points clés

Dans cet article croisé menée par Iker Aguirre et Virginie Gonzalez, Théo Leblanc, 18 ans et expert français sur l’IA, se révèle sur :

  • ce qui l’anime 
  • le message disruptif de sa génération
  • l’IA et ce que cela va changer
  • l’IA et la question identitaire
  • l’IA et la notion de conscience
  • ses rêves

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